Jiu Jitsu Brésilien

Des combattants de MMA qui ont refusé d’utiliser leur expérience en arts martiaux

Dans le domaine des arts martiaux mixtes (MMA), les athlètes construisent généralement leur carrière sur un art martial fondamental, affinant cette compétence au fil des années de dévouement. Cependant, l’UFC a constaté une tendance surprenante : des combattants qui, malgré une formation approfondie dans un art martial spécifique, choisissent d’abandonner ces techniques dans l’octogone. Cet article explore ce phénomène intrigant.

Le phénomène de l’abandon

Takanori Gomi : Connu pour ses prouesses à élimination directe, l’expérience de Gomi en lutte était rarement vue dans ses combats. Bien qu’il ait remporté plusieurs championnats de lutte au Japon, il a choisi de s’appuyer sur ses capacités de frappe en MMA.

Benson Henderson : Avec une formation en Taekwondo, Henderson s’est étonnamment concentré davantage sur les grappins et les coups de pied au mollet, une technique qui n’est pas dérivée du Taekwondo. Sa flexibilité, probablement issue du Taekwondo, a joué un rôle, mais ses tactiques de frappe n’étaient pas révélatrices de ses racines dans les arts martiaux.

Vitor Belfort :

Ceinture noire de Jiu-Jitsu brésilien et champion du monde, Belfort a rarement utilisé ses compétences de grappling dans l’octogone. Connu pour sa capacité de frappe, il a rarement présenté l’expertise du JJB qui constituait le cœur de sa première formation en arts martiaux.

Paulo Costa : Bien qu’il soit ceinture noire du Jiu-Jitsu brésilien, la carrière de Costa à l’UFC est marquée par sa préférence pour la frappe, abandonnant presque entièrement le grappling dans ses combats.

Enfant Yamamoto : Redoutable lutteur avec un héritage familial dans ce sport, Yamamoto a choisi de poursuivre une carrière dans le MMA en tant qu’artiste KO, utilisant rarement son expérience de lutte.

Tony Ferguson : Champion de lutte de la NCAA, le style MMA de Ferguson est bien loin de ses racines de lutte. Connu pour ses techniques de soumission frappantes et peu orthodoxes, la lutte joue un rôle minime dans sa stratégie de combat.

Chuck Liddell : Lutteur dans l’âme, Liddell est devenu l’un des plus grands artistes KO du MMA. Son expérience en lutte a davantage contribué à sa défense contre le retrait qu’à sa stratégie offensive.

Yoël Romero :

Médaillé d’argent olympique en lutte, la carrière de Romero en MMA est définie par sa puissance de frappe et de KO, mettant rarement en valeur ses compétences de lutte de classe mondiale.

Hector Lombard : Ceinture noire de judo du quatrième degré et compétiteur olympique, la carrière de Lombard en MMA a été caractérisée par sa capacité de frappe, avec seulement des cas éphémères de lutte.

Justin Gaethje : Avec une solide expérience en lutte, Gaethje est devenu un bagarreur en MMA, utilisant rarement ses compétences en lutte et se concentrant sur des combats debout agressifs.

La décision d’abandonner leurs arts martiaux fondamentaux dans les combats professionnels met en évidence la complexité et l’imprévisibilité du MMA. Ces combattants, à travers leurs stratégies de combat diverses et inattendues, démontrent la nature évolutive de ce sport, où l’adaptabilité et la surprise l’emportent souvent sur la tradition.



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