Jiu Jitsu Brésilien

Scotty Nelson, OG du BJJ, a failli se faire tuer au Pakistan pour démarrer sa société Gi

Sur le podcast BJJ Fanatics, BJJ OG Scotty Nelson d’OTM et Lucky Gi raconte son voyage aventureux et presque fatal au Pakistan à la recherche de fabricants de Gi. Son histoire n’est pas seulement un témoignage de son dévouement au Jiu-Jitsu, mais aussi un rappel brutal des risques qu’il a pris pour révolutionner l’industrie.

En route vers le Pakistan : une aventure risquée

« Je suis allé au Pakistan pour faire du Jiu-Jitsu Gis à l’époque, et je pensais qu’il y avait de très bonnes chances que je sois kidnappé », commence Scotty. Il partage un récit effrayant de la peur qu’il a endurée : « En fait, j’ai eu une pré-interview pour cette émission télévisée Locked Up Abroad à ce sujet… J’étais mort de peur. »

Une expérience terrifiante

Son séjour au Pakistan était semé d’embûches. « Des gens tiraient devant ma fenêtre, frappaient à ma porte et me réveillaient au milieu de la nuit », se souvient-il. Le premier jour, il a trouvé sa chambre saccagée, ses affaires minutieusement fouillées mais étrangement laissées intactes. L’intimidation a atteint un niveau effrayant lorsqu’il a découvert que les verrous de sécurité de sa porte étaient retirés.

« Une nuit… tout l’endroit est devenu complètement silencieux, tout le monde me regardait », raconte-t-il à propos d’une fête à laquelle il a naïvement assisté, soulignant la tension palpable à laquelle il était confronté.

Instincts de survie et volonté de continuer

Malgré ces expériences décourageantes, la détermination de Scotty est restée inébranlable. Il décrit ses instincts de survie : « Je jouais à MacGyver, j’avais une fourchette, un flash d’appareil photo, un briquet et ce toner en spray… il allumerait une torche. »

Son engagement envers sa mission était inébranlable, même face aux menaces directes. « Des gars m’ont suivi jusqu’à ma chambre… tout le monde y portait ouvertement une arme », explique-t-il, détaillant une altercation survenue après un malentendu dans un restaurant local.

La naissance de Lucky Gi

Ce voyage périlleux a été alimenté par l’ambition de Scotty d’innover dans l’industrie du Gi. « J’avais essayé de fabriquer Lucky Gis au Brésil… mais… on va me le voler », raisonna-t-il, décidant de s’aventurer au Pakistan malgré les risques évidents.

Les efforts pionniers de Scotty n’ont pas été sans conséquence. « Je tiens à m’excuser auprès de tous les membres de la communauté du Jiu-Jitsu… pour tous ces e-mails, messages directs… ‘cher gentil monsieur, nous sommes des fabricants d’équipements d’arts martiaux de la plus haute qualité' », déplore-t-il avec humour, reconnaissant son rôle par inadvertance dans l’inondation. des e-mails marketing désormais courants dans la communauté Jiu-Jitsu.

L’héritage d’un pionnier

L’histoire de Scotty Nelson ne concerne pas seulement la naissance de Lucky Gi, mais aussi un récit de bravoure, d’innovation et d’une passion inébranlable pour le Jiu-Jitsu. Son voyage au Pakistan, bien que périlleux, a ouvert la voie à des progrès significatifs dans la fabrication des Gi et a laissé une marque indélébile sur la communauté des arts martiaux.



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