Jiu Jitsu Brésilien

C’est comme ça qu’ils trichent pour gagner en BJJ & Grappling

Écrit par Raphaël Lévy de Jits.fr

Dans tous les jeux, sports ou compétitions en général, il y a les tricheurs, ceux qui cherchent par tous les moyens, à se donner un avantage injuste sur leurs adversaires. BJJ n’échappe malheureusement pas à cette règle. De l’athlète qui ne se contente pas de manger de la viande de cheval au tricheur qui se bat avec des adversaires plus légers, nous vous donnerons un bref résumé des moyens les plus courants de tricherie que l’on peut trouver en compétition de BJJ.

1 – Dopage

Le dopage est le fléau de toute compétition sportive. Du championnat régional aux Jeux Olympiques, on le retrouve partout. Le dopage est l’utilisation interdite de substances par les organisations sportives. Ils donnent parfois des pouvoirs surhumains (développement impressionnant de la masse musculaire, cardio, endurance…) mais permettent également et surtout de récupérer plus rapidement pendant et après l’entraînement, et donc de s’entraîner deux à trois fois plus. L’inconvénient de ces substances est qu’elles sont nocives pour la santé: acné dans le dos, rétrécissement des testicules à la taille des raisins secs et crises cardiaques à 32 ans, il n’est pas étonnant qu’elles soient interdites.

En 2014, après avoir remporté les championnats du monde de Jiu-Jitsu IBJJF, Felipe Pena a fait face à une interdiction d’un an de la compétition sanctionnée par l’USADA pour un résultat positif pour la testostérone. Ce fut une victoire pour IBJJF, car cela montrait que le système fonctionnait. Mais est-ce vraiment le cas? Les tests de dépistage de drogue sont annoncés des mois à l’avance et cela signifie que les athlètes qui sont en tenue peuvent chronométrer leur cycle afin de ne pas se faire prendre à une date précise. Pena a-t-il simplement mal chronométré son cycle? Combien d’athlètes supplémentaires trichent leur chemin vers la victoire en chronométrant leur utilisation du PED?

Le dépistage des drogues coûte très cher et IBJJF fait le bien en testant ses athlètes mais est-ce vraiment suffisant?
Sans tests PED aléatoires et inopinés, il n’y a aucune chance d’attraper des abuseurs de PED. Le plus grand avantage des stéroïdes est la capacité qu’il donne à une personne de récupérer. Dans BJJ, les utilisateurs pourront s’entraîner plus longtemps et plus durement qu’un concurrent naturel, puis arrêter de prendre un mois avant la compétition pour pouvoir eux aussi pisser. Ils seront en mesure de travailler sur le roulement et la technique bien plus qu’un concurrent natty pendant la majeure partie de l’année. Même s’ils perdent des gains de force en quittant un cycle de stéroïdes, ils ne perdront pas les progrès qu’ils ont faits sur la technique.

Cet expert du fitness explique exactement pourquoi ce type de test de dépistage de drogues est inefficace et comment les athlètes peuvent le battre:

2 – Tricher aux pesées

Une façon de tricher dans une compétition de BJJ peut être faite lorsque le concurrent n’est pas vraiment connu des organisateurs de tge et d’autres concurrents. Cela consiste à demander à quelqu’un de beaucoup plus léger qui vous ressemble de peser pour vous dans une catégorie de poids plus légère que celle de votre habitude…. Ce faisant, le tricheur peut affronter des adversaires de 5 à 15 kg plus légers. Cela ne peut se faire que dans les compétitions qui se déroulent le matin ou la veille. Ce serait presque impossible à IBJJF où ils vérifient tout avant votre premier match. C’est une stratégie très sale et antisportive qui a malheureusement été utilisée à de nombreuses reprises. Une autre façon est de vous peser sans la ceinture (si la pesée est effectuée avec le Gi) car le vérificateur de Gi oubliera parfois de vérifier et une ceinture pèse généralement 200 à 300 grammes.

3 – Ensachage de sable

L’ensachage de sable est un terme utilisé dans les arts martiaux pour désigner un pratiquant qui compétitionne à un niveau de compétence jugé moins rigoureux que son niveau réel de capacité compétitive. Le terme est adopté de manière similaire dans le golf et diverses formes de course. Contrairement à ces sports cependant, il n’est pas clair si le «sandbagger» grappling le fait nécessairement intentionnellement. Par exemple, en judo ou en Jiu-Jitsu brésilien, où la compétition est généralement divisée par le rang de la ceinture, un pratiquant n’est généralement pas autorisé à choisir son propre classement et doit donc concourir à un niveau prédéterminé par son instructeur.

4 – Fake Tap

Fake Tap est l’acte de taper une seule fois, ou de taper discrètement hors du champ de vision de l’arbitre, afin de sortir d’une soumission (afin que l’adversaire lâche la prise) puis de continuer le combat et d’espérer continuer la combattre et gagner.

C’est une forme subtile de tricherie et est mal vue au sein des communautés MMA et BJJ.

Dans le combat pour le championnat UFC entre Murilo Bustamante et Matt Lindland, Bustamante a été celui qui a été victime du robinet brésilien. Le vétéran du jiu-jitsu brésilien a d’abord bloqué une soumission sur Matt Lindland et alors qu’il semblait qu’il avait tapé, ce qui a provoqué l’arrêt de l’arbitre, Lindland a protesté contre l’appel avant qu’il ne soit décidé de reprendre le combat! Bustamante, a fini par terminer le combat au tour 3 avec un étranglement à guillotine au troisième tour.

Dans BJJ, le faux robinet est une vieille astuce. Une façon de le faire est de tapoter discrètement sous la veste Gi de votre adversaire pour qu’il lâche la soumission.

Un exemple brillant d’un faux robinet évolué en BJJ, utilisant une supercherie incroyable:

5- Le tricheur sournois

C’est le gars qui va faire des trucs crasseux comme coller un doigt dans l’œil et être comme oups, pas exprès. Si l’arbitre ne le voit pas, c’est le jackpot.

Grâce à la modification des règles, certaines n’existent plus. Le plus connu étant certainement de passer le pied de l’adversaire sur la hanche et de crier pour une disqualification. Au cours des dernières années, il n’y a pas eu de disqualification mais il a été remis en position initiale (ou disqualification du joueur qui a volontairement déplacé le pied de l’adversaire).

Sachez que cela peut entraîner la disqualification et la suspension de la licence selon la fédération dans laquelle nous évoluons (et la gravité de la faute).

Dans cet exemple, d’un championnat de France il y a quelques années. À partir de 1 h 15, le tricheur a délibérément mis la jambe de son adversaire en position de récolte du genou interdite, l’a montré pour juger et a fait disqualifier son adversaire.

6- Prise de contact

Lorsqu’un compétiteur ignore une poignée de main et tire à la place pour un retrait qui peut vous rapporter 2 points. C’est de la sportivité légale mais très médiocre.

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