La légende du Jiu-Jitsu Gabi Garcia est la cible de fausses nouvelles sur les réseaux sociaux et est qualifiée d' »homme trans »
Au cours des dernières années, malheureusement, fausses nouvelles a gagné beaucoup d’espace sur les réseaux sociaux. La plupart de ces fake news, il faut le souligner, sont fabriquées et diffusées « dans le but de légitimer un point de vue ou de nuire à une personne ou à un groupe ». De plus, les fausses nouvelles ont un grand pouvoir viral, c’est-à-dire qu’elles se propagent rapidement sur Internet, incitant les gens à consommer le matériel publié sans confirmer s’il est vrai ou faux.
Légende du Jiu-Jitsu, Temple de la renommée de l’IBJJF (Fédération internationale de Jiu-Jitsu brésilien), neuf fois champion du monde de ceinture noire, quadruple champion de l’ADCC, parmi de nombreux autres titres, Gabi Garcia a été une autre victime de faux nouvelles . Sur Twitter, un profil connu sous le nom de «@Ozzinformados” a partagé une vidéo avec un extrait du combat de Gabi contre Anna Malyukova, organisé en 2016, par l’événement MMA japonais RIZIN Fighting Federation.
Dans le combat en question, Gabi Garcia a battu Malyukova par soumission (armbar) au deuxième tour et a remporté une autre victoire en arts martiaux mixtes, où elle compte actuellement six victoires et un No Contest (combat sans résultat). La vidéo partagée, cependant, a la légende comme titre : « Une femme combat un homme trans qui n’a jamais gagné de combat avec des hommes se bat maintenant avec des femmes ».
Le titre, en plus d’être un faux, est préjudiciable. Gabi Garcia est considérée par beaucoup comme le plus grand nom de l’histoire du Jiu-Jitsu féminin, avec d’innombrables titres dans les principaux tournois d’art doux et aussi dans l’ADCC, la plus grande compétition de grappling au monde. Pour vanter un physique fort et large, l’athlète a malheureusement toujours été victime de commentaires « diaboliques » sur internet.
Il convient également de noter que la personne qui diffuse de fausses nouvelles peut être tenue pour responsable d’un crime contre l’honneur. Lorsque l’auteur utilise les réseaux sociaux pour diffuser de fausses nouvelles, dans le but de nuire à une certaine personne, de créer une nouvelle fantasmée, de raconter un fait criminel et/ou d’attribuer la paternité à un ennemi, cela peut être qualifié de crime de diffamation. Si le fait est offensant pour la réputation d’une personne, le crime peut être la diffamation.