L’UFC révèle une stratégie antidopage globale pour 2024

Dans le cadre d’une démarche importante marquant un nouveau chapitre dans son engagement en faveur d’une concurrence propre, l’UFC a dévoilé son programme antidopage complet – qui devrait débuter le 31 décembre 2023.
Cette initiative fait suite à la rupture par l’organisation de son précédent partenariat avec l’Agence antidopage des États-Unis (USADA).
Le fondement du message de l’UFC à ses combattants est celui de « la continuité au milieu du changement ».
Les principes fondamentaux de la politique antidopage précédente restent largement intacts, avec toutefois quelques ajustements nuancés.
Le changement le plus notable réside dans aspect opérationnel du dépistage des drogues. L’UFC a désormais engagé Drug Free Sport International, une agence renommée au service également de la NFL et de la Major League Baseball, pour superviser la collecte d’échantillons sur sa vaste liste de plus de 600 combattants.
Ce changement promet une couverture mondiale améliorée et maintient la norme rigoureuse des tests aléatoires tout au long de l’année.
Le processus de test sera mené par le Laboratoire de médecine du sport et d’essais de recherche (SMRTL) dans l’Utah, un établissement accrédité par l’Agence mondiale antidopage (AMA).
Le Dr Daniel Eichner, un éminent scientifique antidopage, dirige le SMRTL – il a déjà été impliqué dans des affaires très médiatisées de l’UFC, notamment celle du champion des poids lourds Jon Jones.
En cas de résultats de tests positifs, la nouvelle entité antidopage des sports de combat (CSAD), financée par l’UFC, administrera des sanctions.
Cet organisme est dirigé par George Piro, un agent du FBI à la retraite, ceinture marron de Jiu-Jitsu brésilien. Le rôle de Piro sera crucial dans la gestion des aspects administratifs du programme, garantissant que l’UFC n’influence pas directement les décisions de sanction.
Le nouveau programme de l’UFC maintient également un liste des substances interdites aligné sur les lignes directrices de l’AMA, avec de légères modifications des seuils pour certaines substances.
Cet ajustement vise à faire la distinction entre l’exposition intentionnelle et non intentionnelle à des contaminants de faible concentration.