Roman Kryklia vise un troisième titre mondial au ONE Fight Night 37 : « Je veux entrer dans l'histoire »
Les ceintures de championnat alimentent l’ambition plutôt que de satisfaire la faim. Roman Kryklia est au bord de l'immortalité avec deux titres mondiaux ONE déjà sur ses épaules, mais il ne voit que la seule pièce manquante.
Le géant ukrainien affronte la sensation turque invaincue Samet Agdeve pour le premier championnat du monde de kickboxing ONE Heavyweight au ONE Fight Night 37 sur Prime Video le vendredi 7 novembre, en direct de Bangkok, en Thaïlande. Kryklia cherche à remporter son troisième titre ONE World pour consolider son héritage en tant que l'un des plus grands artistes de tous les temps. La centrale de 6 pieds 6 pouces détient déjà les championnats du monde ONE Light Heavyweight Kickboxing et ONE Heavyweight Muay Thai.
Sa domination se traduit par des chiffres qui intimident les adversaires avant la cloche d'ouverture. Kryklia est restée impeccable dans ONE Championship avec sept victoires consécutives, dont six finitions dévastatrices. Cette perfection s’étend à une séquence de 15 victoires consécutives remontant à 2018 qui ne montre aucun signe de ralentissement.
Sa destruction la plus récente a eu lieu lors du ONE Fight Night 30 en avril dernier contre l'ancien champion du monde WBC Lyndon Knowles. Kryklia a battu l'Anglais à trois reprises lors du premier tour. Le joueur de 34 ans s'en est sorti sans une égratignure, appelant immédiatement à un autre combat.
La plupart des combattants se reposeraient sur de telles réalisations. Mais Kryklia considère ses deux titres ONE World comme de simples tremplins vers quelque chose de plus grand. Le champion du double sport refuse de se contenter de ce qui se trouve dans son coffret à trophées, considérant chaque réalisation comme un échelon de plus dans une ascension sans fin.
« Quand on devient champion, on ressent de plus en plus de pression avec le temps. Les gens me voient comme l'attaquant poids lourd le plus dominant au monde. Cela donne une grosse pression, mais je m'en fiche à cause de ma discipline », a-t-il déclaré.
« Je veux que les gens du futur se souviennent de moi comme de l'attaquant poids lourd le plus technique au monde. »
Roman Kryklia explique la quête incessante de la grandeur
Roman Kryklia refuse de se considérer comme le plus grand attaquant des poids lourds malgré ce que suggère son palmarès. La puissance ukrainienne estime qu’adhérer à son propre battage médiatique marquerait le début de son déclin.
Son approche est centrée sur la discipline plutôt que sur la motivation. Là où d'autres athlètes ont du mal à conserver leur dynamisme après avoir atteint le sommet, Kryklia traite chaque séance d'entraînement comme la première. Le travail ne s’arrête jamais dans des gymnases vides, où personne ne regarde. D’innombrables heures à effectuer des séquences défensives et à corriger des défauts uniques alimentent sa domination continue.
La gloire sous les lumières vives ne raconte qu’une partie de son histoire. Les KO et son palmarès professionnel impeccable font la une des journaux, mais la quête incessante de la perfection définit qui il est vraiment. Kryklia comprend que la perfection n'existe pas dans les sports de combat, ce qui explique pourquoi il ne cesse de la rechercher.
Son voyage le mène à Bangkok le 7 novembre où il affronte le challenger invaincu Samet Agdeve. La victoire sur la sensation turque achèverait sa quête d’immortalité en ajoutant un troisième ONE World Championship à sa collection. Pour l'homme de 34 ans, il ne s'agit pas simplement d'une nouvelle ceinture autour de la taille.
« Je n'ai jamais de problèmes de motivation. La discipline est ma plus grande motivation. Je veux juste montrer ce que je peux faire », a déclaré Kryklia.
« Je veux entrer dans l'histoire. Je veux ramener l'attention des gens sur les poids lourds. C'est pourquoi j'ai très faim. Et j'avance.
« Quand ils m'ont mis la nouvelle ceinture sur l'épaule, cela signifie simplement que [I’ve taken] une étape de plus sur mon chemin vers le sommet du monde de la frappe, et je pense que c'est l'endroit où je veux être.
