Jiu Jitsu Brésilien

Pourquoi les athlètes de Jiu-Jitsu ne courent-ils pas autant que les boxeurs ou les combattants de Muay Thai ?

Pourquoi les athlètes de Jiu-Jitsu ne courent-ils pas autant que les boxeurs ou les combattants de Muay Thai ?

Pourquoi les athlètes de Jiu-Jitsu ne courent-ils pas autant que les boxeurs ou les combattants de Muay Thai ?

Les exigences d’entraînement et de conditionnement du Jiu-Jitsu brésilien (BJJ) diffèrent considérablement de celles des arts martiaux basés sur la frappe comme la boxe et le Muay Thai, ce qui explique pourquoi la course à pied est moins mise en avant dans l’entraînement du BJJ.

  1. Conditionnement spécifique au sport : En BJJ, l’accent est principalement mis sur le grappling, qui implique un type d’endurance cardiovasculaire et musculaire différent de celui des sports de frappe. Les athlètes de JJB doivent développer leur force, leur flexibilité et leur endurance dans des situations de contact rapproché au sol, ce qui nécessite un type de conditionnement différent.
  2. Utilisation du système énergétique : La boxe et le Muay Thai reposent fortement sur le conditionnement aérobie. La course à pied est un moyen efficace de développer l’endurance cardiovasculaire nécessaire à ces sports, car ils impliquent des mouvements continus et des frappes sur de longues périodes. En revanche, le BJJ implique souvent des poussées d’activité intense suivies de périodes de mouvement ou de contrôle stratégique, engageant différemment les systèmes énergétiques aérobies et anaérobies.
  3. Groupes musculaires et schémas de mouvement : Le BJJ se concentre sur l’utilisation de l’effet de levier, des verrous articulaires et des étranglements, qui nécessitent des muscles forts du tronc, des hanches et du dos, ainsi qu’une coordination globale du corps. Les groupes musculaires et les mouvements utilisés en BJJ sont différents de ceux principalement utilisés en course à pied. Les athlètes de BJJ se concentrent souvent davantage sur des exercices qui imitent les mouvements et les scénarios rencontrés sur le tapis.
  4. Risque de blessure et accent sur la formation : Les courses de longue distance ou fréquentes peuvent parfois entraîner des blessures de surmenage, notamment au niveau du bas du corps, ce qui pourrait nuire aux performances d’un pratiquant de BJJ. De plus, les athlètes de BJJ peuvent donner la priorité au temps passé sur le tapis pour le travail technique et le roulage en direct (sparring) plutôt que pour la course, car ceux-ci sont plus directement applicables à leur sport. Courir ne peut pas être considéré comme sain. C’est certainement nocif et crée un impact sur les articulations. Cet impact, s’il est constant, accélérera, au fil du temps, l’usure des articulations du genou et de la hanche. Très peu de personnes qui ont commencé à courir régulièrement dans la vingtaine sont encore capables de courir à 50 ans et plus. La course à pied accélère le besoin d’arthroplasties de la hanche et d’opérations du genou.

    Comment réduire les effets négatifs de la course à pied ?

    1. Étirez-vous avant et après la course.

    2. Faites évaluer votre démarche (la façon dont vos pieds tombent) et achetez des chaussures de course adaptées à votre démarche.

    3. Ne courez que 500 miles avec une paire de chaussures de course. Retirez-les à cette distance, soyez strict à ce sujet. Ne lavez jamais vos chaussures de course en machine car le cycle de lavage modifierait potentiellement les mécanismes d’absorption de la semelle et du support. Une fois à la retraite, vous pouvez porter les chaussures uniquement pour la salle de sport ou pour vous promener et les laver autant que vous le souhaitez.

    4. Essayez de courir uniquement sur un sol meuble. Limitez sévèrement les distances que vous parcourez sur le béton/le tarmac/les trottoirs. Courez dans le parc ou dans les bois.

  5. Méthodes de conditionnement alternatives : Les athlètes de BJJ s’engagent souvent dans d’autres formes de conditionnement plus pertinentes pour leur sport. Cela peut inclure un entraînement par intervalles, un entraînement en circuit, de la natation et des exercices de force et de conditionnement spécifiques conçus pour améliorer les performances sur le tapis.

Cela dit, il n’est pas rare que les athlètes de BJJ incluent de la course à pied ou d’autres formes d’entraînement cardiovasculaire dans leurs routines. Le choix des méthodes de conditionnement dépend souvent des besoins, des préférences et des exigences spécifiques de chaque athlète lors de ses prochaines compétitions ou combats.






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