John Danaher sur Qu’est-ce qui ne va pas avec les retraits du BJJ ?

John Danaher, l’entraîneur très respecté du Jiu-Jitsu brésilien, se penche sur les lacunes des mises au sol en BJJ. Il identifie trois problèmes principaux : les problèmes de motivation, de coaching et de formation.
1. Problème de motivation
Danaher souligne qu’il est possible de devenir champion du monde de BJJ sans maîtriser un seul takedown, ce qui entraîne un manque de motivation pour les apprendre. Il affirme que même si des praticiens expérimentés peuvent intégrer de manière créative les mises au sol dans leur jeu, de nombreux autres réussissent sans eux. Ce dilemme crée un environnement décourageant pour l’apprentissage des retraits.
Danaher observe : « De nombreux champions de JJB manquent de compétences, ce qui soulève la question : si les mises au sol ne sont pas essentielles pour gagner, pourquoi s’embêter à les apprendre ? »
2. Problème d’entraînement
Il critique la façon dont les retraits sont enseignés en BJJ, la qualifiant de « erreur du fragment ». Les mises au sol sont souvent enseignées de manière isolée, sans intégrer les compétences nécessaires pour les exécuter efficacement au combat. Cette approche entraîne un écart entre l’apprentissage d’une technique et la capacité à l’appliquer dans un combat réel. Il discute également du « sophisme complémentaire », selon lequel des techniques du judo ou de la lutte sont empruntées sans les adapter au contexte unique du BJJ, conduisant souvent à des applications inefficaces ou risquées.
Il critique la méthode d’enseignement fragmentée du BJJ, affirmant : « Le simple fait d’enseigner un retrait sans les compétences environnantes nécessaires pour l’exécuter au combat est inefficace. »
Danaher note : « Dans le JJB, les mises au sol sont souvent enseignées comme des mouvements isolés, ignorant l’ensemble plus large des compétences nécessaires à leur application pratique. »
3. Problème de formation
Danaher souligne l’accent disproportionné mis sur la formation au sol par rapport à la formation debout dans les écoles de BJJ. Les techniques debout sont souvent traitées comme un échauffement plutôt que comme un élément essentiel de l’entraînement. Ce manque d’accent mis sur l’entraînement debout, combiné au fait que le JJB est un sport de club souvent pratiqué par des individus qui commencent plus tard dans la vie, rend difficile la mise en œuvre d’un jeu debout rigoureux comme dans les sports olympiques comme le judo ou la lutte.
Danaher souligne : « Il existe un déséquilibre important dans la plupart des écoles de BJJ, avec une forte concentration sur l’entraînement au sol et un accent insuffisant sur les techniques debout. »
Il reconnaît : « Étant donné que le JJB est un sport de club où de nombreux pratiquants débutent plus tard dans la vie, il est irréaliste de s’attendre au même niveau d’entraînement au jeu debout que dans des sports comme le judo ou la lutte. »
Danaher suggère que résoudre ces problèmes implique une approche holistique de la formation, incorporant des facteurs de motivation, des stratégies de coaching qui intègrent les mises au sol dans un ensemble de compétences plus large et une concentration équilibrée sur la formation debout et au sol. Cette approche est essentielle pour faire évoluer le jeu debout en BJJ afin qu’il soit plus efficace et intégré dans le sport.
Marquez des mises au sol depuis vos pieds avec ce plan spécifique au JJB pour les lancers, les tirs et plus encore de João Gabriel Rocha, l’un des grands hommes les meilleurs et les plus mobiles du Jiu-Jitsu
- Découvrez ce sur quoi il est le plus important de se concentrer depuis vos pieds pendant que João décompose les concepts que vous devez comprendre pour être un artiste de démontage.
- João est un compétiteur d’élite ceinture noire, avec notamment deux championnats panaméricains ceinture noire et 3 participations aux finales des championnats du monde IBJJF.