Jiu Jitsu Brésilien

La méthode de l’entraîneur Firas Zahabi pour ne pas se battre nerveusement devant une foule

Comment vous sentez-vous avant un match de JJB, surtout devant une foule ? Nerveux, anxieux… Émotif et stressé ?
Si tel est le cas, vous réfléchissez probablement trop. Et vous devriez commencer à apprendre à « vider votre esprit ».

Surmonter ses nerfs devant une foule : le point de vue de l’entraîneur Firas Zahabi

Naviguer dans la pression des combats

L’entraîneur Firas Zahabi, une figure ultra respectée des arts martiaux mixtes et du Ju-Jitsu, aborde le défi courant auquel les combattants sont confrontés lorsqu’ils concourent devant une foule. S’appuyant sur sa vaste expérience (GSP, entraîneur de Rory McDonald’s), Zahabi offre un aperçu des aspects psychologiques des combats et de la manière de surmonter le trac avant le combat.

Le battage médiatique de Fight Night : identifier le véritable défi

Zahabi identifie le nœud des nerfs d’avant le combat, expliquant : « Ce n’est pas les combats [that scares you]; vous le faites sur une base hebdomadaire. C’est tout ce battage médiatique… tout ce battage médiatique, tout ce bruit, toute cette attention, c’est vraiment ce qui vous fait peur. Il oppose l’expérience d’un combat dans une salle de sport à l’atmosphère amplifiée d’une soirée de combat, où la foule, les annonceurs et le spectacle en général peuvent accroître l’anxiété.

L’idée fausse de la douleur lors des combats

Il est intéressant de noter que Zahabi minimise le rôle de la douleur physique dans la peur des combattants. « Recevoir un coup de poing au visage ne fait pas de mal ; c’est un peu comme si vous pouviez voir une étincelle, vous pourriez devenir un peu étourdi, mais ce n’est pas une expérience douloureuse », il explique. Au lieu de cela, il souligne que la peur concerne davantage le drame et l’attention entourant le combat.

Concentrez-vous sur le combat, pas sur le drame

Selon Zahabi, la clé pour surmonter cette peur est de se concentrer uniquement sur le combat et d’ignorer le battage médiatique qui l’entoure. « Les meilleurs combattants… se concentrent entièrement sur le combat et ignorent complètement le battage médiatique. » il conseille. Cet état d’esprit permet aux combattants de se concentrer sur leurs techniques et stratégies sans se laisser submerger par des facteurs externes.

Éviter le romantisme des combats

Zahabi met en garde contre toute implication émotionnelle dans le récit d’avant-combat. « Vous pouvez tomber dans la romance ; si tu tombes dans une histoire d’amour, je ne sais pas ce qui va t’arriver. il prévient. Être pris dans le drame peut conduire à des décisions émotionnelles et à des erreurs dans le combat.

Roger Gracie a commencé à développer cette compétence lorsqu’il a atteint sa ceinture noire. Ainsi, comme il l’a souligné dans un récent épisode du podcast Lex Fridman, le combat pour lui commence bien avant que l’arbitre ne dise « allez » :

Je pense que c’est très important pour moi de commencer avant… Je marche presque [with my mind] vierge sur le tapis.

Plusieurs fois, j’ai dépassé mes amis et je ne voyais personne qui voulait parler, car je suis concentré à 100% sur mon adversaire et je ne peux même pas le voir devant moi.
C’était donc toujours très important pour moi de me vider l’esprit de tout.



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