Pourquoi le Kesa Gatame n’est-il pas utilisé dans le Jiu-Jitsu brésilien ?
La position de maintien de l’écharpe peut être l’une des positions les PLUS EFFICACES, mais incomprises, dans tout le JJB. Souvent, la position est considérée comme risquée dans le jiu-jitsu, mais cette méthode de contrôle est pourtant un élément de base dans les arsenaux de tant d’autres arts du grappling.
Kesa Gatame, traduit par écharpe, est une position de prise où un adversaire contrôle l’autre par l’arrière tout en faisant face vers le haut. Bien que couramment utilisé dans le judo, il est généralement évité dans le jiu-jitsu brésilien pour plusieurs (mauvaises) raisons.
Tout d’abord, Kesa Gatame expose le dos du pratiquant, qui est une position vulnérable face aux nombreuses techniques de soumission utilisées dans le jiu-jitsu brésilien. Les adversaires peuvent facilement attaquer les bras et les jambes du pratiquant depuis cette position.
Deuxièmement, le jiu-jitsu brésilien se concentre davantage sur les combats au sol et les soumissions que sur le judo. Les praticiens veulent passer rapidement à des positions qui permettent des soumissions plutôt que de maintenir les adversaires au sol. Kesa Gatame fonctionne principalement comme un poste de contrôle plutôt que comme un poste qui permet les soumissions.
Troisièmement, le jiu-jitsu brésilien met l’accent sur une plus grande gamme de techniques et de stratégies par rapport au judo. Les pratiquants veulent explorer des options au-delà des postes de judo traditionnels comme Kesa Gatame. Au lieu de cela, ils expérimentent des positions et des soumissions uniques que l’on ne voit pas couramment dans le judo.
Kesa Gatame est évité dans le jiu-jitsu brésilien en raison de préoccupations concernant la vulnérabilité, le manque de capacités offensives et l’accent mis par l’art sur une gamme plus large de techniques au-delà du judo traditionnel. Ces raisons sont toutes fausses car le kase gatame est une position très efficace, d’autant plus que la plupart des pratiquants de JJB ne savent pas comment s’échapper correctement ni même appliquer cette position.
Henry Akins montre le secret d’une tenue de foulard plus efficace :
La stigmatisation du kesa gtamae/prise de foulard s’arrête ici.
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