Mondiaux : Les sushis qui ont failli coûter à Malfacine son 10e titre

Bruno Malfacine aux Mondiaux. Gallerr

Au moins une fois par an, la Californie se transforme en capitale internationale du jiu-jitsu brésilien avec l’accueil du championnat du monde IBJJF. En 2018, un grand nombre de grands athlètes se sont présentés à la pyramide Walter à la recherche de l’or, mais il s’est passé beaucoup plus entre amis et collègues avant les Mondiaux proprement dits. Certains combattants ont failli perdre leurs tournois avant de monter sur le tapis.

Avec une grande sélection de délicieux repas et collations, les magasins et les restaurants de Californie peuvent constituer une menace supplémentaire pour les athlètes qui doivent faire face à l’échelle avant de concourir, et Bruno Malfacine faisait partie de ceux qui étaient en danger.

Dix fois champion du monde qui a récemment pris sa retraite, Malfacine n’a presque pas pu représenter Alliance cette année – tout cela à cause d’un repas imprévu.

« La triche diététique qui me rend le plus heureux est le riz traditionnel, les haricots, la viande et les œufs », nous a-t-il dit, « mais si nous parlons de quantité, c’est de la nourriture japonaise. Une semaine avant le tournoi, des amis ont eu l’idée d’aller dans un restaurant de sushis à volonté. J’ai essayé de résister et j’ai dit que ce n’était pas une bonne idée, jusqu’à ce qu’ils me convainquent en disant que nous allions nous contrôler et manger juste un peu.

« C’est arrivé à un point où j’ai dû laisser de l’argent sur la table pour leur permettre de payer ma part, et partir, car je ne pouvais plus me contrôler. Pour résumer, je suis arrivé à l’hôtel et quand je suis allé me ​​peser, j’avais quatre kilos au-dessus de la limite — ce qui n’est pas normal pour moi une semaine avant l’événement.

« Dieu merci, tout s’est bien passé », a ajouté le champion poids coq. « J’ai réussi à perdre l’excès et à me battre. »