Pourquoi les lutteurs ne pratiquent-ils pas les breakfalls comme ils le font au judo ?

Les breakfalls sont des compétences fondamentales qui contribuent à la sécurité, à la confiance, à l’adaptabilité et à l’efficacité des artistes martiaux et des grapplers dans diverses disciplines. Ils constituent un élément essentiel de l’entraînement aux arts martiaux et sont cruciaux tant pour les pratiquants récréatifs que pour les athlètes de compétition.
Les chutes ne sont pas seulement bénéfiques dans les environnements d’entraînement contrôlés, mais également dans les scénarios d’autodéfense réels. Dans les situations où des personnes peuvent être poussées, déséquilibrées ou projetées au sol de manière inattendue, la capacité d’exécuter des chutes peut atténuer l’impact et augmenter les chances d’éviter les blessures.
Les chutes enseignent aux individus comment atterrir en toute sécurité et efficacement en cas de projection ou de chute, réduisant ainsi le risque de blessure. En dispersant l’impact sur une plus grande surface et en maintenant le contrôle de l’élan du corps, les chutes peuvent réduire considérablement le risque d’entorses, de foulures et de fractures.
Les lutteurs n’incluent généralement pas les chutes dans leur programme d’entraînement, et ils ont de bonnes raisons de le faire. Il ne s’agit pas de la dureté du tapis, mais plutôt de quelques facteurs principaux :
Premièrement, les lutteurs croient à l’entraînement de la façon dont ils concourent. Effectuer des chutes en lutte peut souvent conduire à concéder des positions avantageuses aux adversaires, ce qui peut éventuellement conduire à être épinglé. Les lutteurs apprennent des techniques alternatives pour atterrir en toute sécurité sans sacrifier le contrôle.
Deuxièmement, le niveau de contrôle exercé par un adversaire en lutte diffère de celui exercé en judo. Au judo, où les adversaires exercent un contrôle important les uns sur les autres lors des lancers, les chutes avec freinage sont cruciales pour éviter des blessures graves. Cependant, en lutte, où il y a moins d’adhérence en raison de l’absence de gi, le risque de blessure catastrophique est plus faible et les lutteurs ont plus de possibilités de se défendre dans les airs sans compter sur des chutes.
Troisièmement, les objectifs et les techniques de la lutte sont différents de ceux du judo. La lutte se concentre davantage sur la lutte et le contrôle au sol, avec moins d’accent sur les lancers que le judo.
Quatrièmement, les tapis utilisés en lutte sont différents et généralement plus souples, ce qui réduit le besoin de compétences de chute dans la même mesure qu’en judo.
Les lutteurs apprennent à atterrir en toute sécurité à partir de mouvements de lutte courants, mais cette formation n’est peut-être pas aussi formalisée ou approfondie que les techniques de chute du judo. De plus, les règles et les systèmes de notation en lutte n’encouragent pas le type de lancers à fort impact que l’on trouve dans le judo, de sorte que la nécessité de maîtriser les chutes est moins prononcée.
Cependant, il convient de noter que certains programmes de lutte peuvent intégrer des techniques de breakfall à des degrés divers, en particulier pour les lutteurs qui passent à d’autres arts martiaux ou qui souhaitent améliorer leurs compétences globales en matière de lutte. De plus, même si les breakfalls ne sont pas explicitement enseignés en lutte, les lutteurs développent souvent des compétences similaires grâce à leurs expériences de formation.